Hommage à notre ami Jean-Paul

Engagé dans la chorale, il l’était aussi dans son métier, dans sa foi, dans sa collectivité. Les hommages ont été nombreux, mais il n’y avait rien de convenu. Un homme de valeur, dont nous regrettons la perte, mais qui nous laisse un bel héritage de souvenirs et de valeurs à garder.

Le message de notre président Hervé Seignard

ADIEU JEAN-PAUL
Salut Jean Paul !
Certains chez nous ont fait tout le chemin avec toi,
Je suis trop jeune ici pour tout savoir et tout raconter.

Mais je sais que tu étais parmi les premiers à fonder notre chorale,
J’ai vu l’album souvenir te regarder blanchir, barbe incluse,
Et tu es resté… longtemps, très longtemps.

Même tes autres engagements ne t’ont pas empêché d’être des nôtres
… presque jusqu’à la fin … quand ta voix t’a trahi

Chanteur, organiste, accordéoniste, marcheur, jacquet
Tu as su donner
Sans compter

Même si tu n’as jamais eu de mémoire (dis-tu)
Je me souviens .. y compris du petit groupe diatofiddle
Où vous m’avez accueilli dans votre bande de potes

Je ne sais pas quel chemin tu as pris dans la montagne
Mais … ULTREIA !
A bientôt peut-être

Recueillement et ferveur
Recueillement et ferveur ont marqué cette cérémonie. Des chants partagés, des textes choisis pour leur force, des témoignages qui éclairaient la personnalité de Jean-Paul.

Pendant la cérémonie, nous avons interprété plusieurs œuvres de notre répertoire, des œuvres que Jean-Paul avait chantées avec nous.
– Ninje otpučšaješi, le cantique de Siméon  « Maintenant Seigneur, tu peux laisser aller ton serviteur« ;
– Tebe Poem, une prière orthodoxe toute en recueillement;
– Healing light, Lumière qui guérit, qui apaise,une création du compositeur gallois contemporain Karl Jenkins;
– Ave Verum, hymne classique revisité par l’italien Mariano Garau;
– Ecce panis, tiré de la séquence Lauda Sion, sur une musique du compositeur espagnol J. A. Garcia;
– Signore delle cime, (Seigneur des cimes) une œuvre de Bepi de Marzi, composée en 1958 pour son ami randonneur en montagne comme Jean-Paul;
– Shalom, Paix en hébreu, que nous chantons souvent comme une prière.
Plus que jamais, nous pouvons reprendre la citation de William James : « Je ne chante pas pour être heureux, je suis heureux parce que je chante ». Et le chant partagé apaise la douleur qui accable.