Hommage à notre ami Jean-Paul

L’église de Muzillac était comble, et même au-delà, mardi 13 août pour accompagner Jean-Paul Daniel vers sa dernière demeure. Nous y étions nombreux de la chorale Mosaïque, dont Jean-Paul a été un membre depuis les toutes premières années, un solide pilier. Amateur de musiques (au pluriel), il y trouvait sûrement du bonheur pour lui-même, et il nous en donnait à nous tous.

Engagé dans la chorale, il l’était aussi dans son métier, dans sa foi, dans sa collectivité. Les hommages ont été nombreux, mais il n’y avait rien de convenu. Un homme de valeur, dont nous regrettons la perte, mais qui nous laisse un bel héritage de souvenirs et de valeurs à garder.

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Adieu Jean-Paul

Nous étions nombreux dans l’église d’Ambon pour dire adieu à notre ami Jean-Paul Petri et partager la douleur de son épouse Monique, de ses filles. Jean-Paul chantait dans le pupitre des basses où il apportait sa tranquille assurance : solide et discret.

Le message de notre président Hervé Seignard
Jean-Paul, le solide, l’entraînant,
Chaleureux, pragmatique et sensible,
Dans ta vie musicale, tu cultives le chant,
La musique, c’est ta propre bible

Tu soutiens le chœur de ta basse douce,
Chaque note, profonde, un doux entrain,
Et pourtant, si fragile, tu t’émousses,
Adieu, Jean-Paul, ténu fut le lien.

Ton chant résonne, même dans l’absence,
Un adieu, mais non pas un oubli,
Jean-Paul, avec nos deux amies, tu danses

Au firmament des choristes.

Pendant la cérémonie, nous avons interprété trois œuvres de notre répertoire
Ninje otpučšaješi, le cantique de Siméon  « Maintenant Seigneur, tu peux laisser aller ton serviteur« ;
Tebe Poem, une prière orthodoxe toute en recueillement;
Spavaï, dors mon âme, berceuse croate   « Dors, mon âme, dors, ma fleur, rêve mon oiseau, rêve, espère ».
Plus que jamais, nous pouvons reprendre la citation de William James : « Je ne chante pas pour être heureux, je suis heureux parce que je chante ». Et le chant partagé apaise la douleur qui accable.

Pendant la cérémonie, nous avons aussi écouté
– Samuel Barber, Adagio pour cordes
– Gabriel Fauré, In paradisum