Vous avez peut-être, sans doute même, eu l’occasion d’écouter notre chorale Mosaïque en concert. Par exemple pour la fête de la musique à Questembert, ou à Muzillac, dans le concert commun avec la chorale Esperluette de Ploërmel. Mais vous n’avez pas encore osé sauter le pas et venir chanter avec nous. Et voici des réponses aux questions que vous vous êtes posées (ou pas).
À la chorale Mosaïque, il faut connaître la musique ?
Ce n’est pas du tout nécessaire ! Il suffit d’avoir deux oreilles ! Nous apprenons les airs que nous chantons d’abord en écoutant la mélodie jouée ou chantée par notre cheffe de chœur, Anne Bien. Puis on reprend, on se trompe, elle nous aide à trouver la note juste, elle insiste sur une suite de 3 ou 4 notes, sur l’enchaînement des mots, sur la prononciation des voyelles, car, si vous prononcez le i comme s’il était presque un é, vous ne donnerez pas la note juste. Tout cela avec le sourire, sans jamais désigner celui ou celle qui a lâché le canard, et toujours avec la volonté de faire progresser le chœur tout entier.
Quelques uns des choristes ont une formation musicale, mais ce n’est pas le cas de la majeure partie. Cependant, avec la pratique et les conseils avisés, chacun apprend à s’y retrouver dans les partitions. Mais surtout, nous apprenons tous à nous écouter les uns les autres… et à nous écouter nous-mêmes dans le groupe.
Comment se déroulent les répétitions ?
Il y en 2 par semaine, une à Questembert, l’autre à Muzillac ; on choisit l’une ou l’autre, mais on peut aller aux deux, ou rattraper une séance manquée. Ça commence toujours par une sorte d’échauffement physique : se poser, se mettre dans une posture favorable, effacer les tensions du corps. Puis c’est l’échauffement vocal avec des jeux sur les sons, surtout les voyelles. Par exemple, on va chanter Louise, Louise, Louise, ou bien oui oui oui oui sur la mélodie proposée.
Ce n’est qu’ensuite qu’on s’attelle aux chants du programme. Et toujours par séquences relativement brèves.
Mais tous les choristes ne chantent pas la même musique, n’est-ce pas ?
Non en effet, ce n’est pas comme les chants d’église traditionnels en grégorien ou plain-chant, ni comme la plupart des chansons qu’on reprend tous au refrain. Chaque sous-groupe, chaque pupitre, chante une mélodie qui peut-être différente, sur des rythmes décalés, etc. C’est une difficulté, mais cela fait la richesse de l’harmonie.
Prenons un exemple
Nous interprétons un chant sacré de la liturgie orthodoxe, Ninje otpushchayeshi en slavon, qu’évidemment aucun d’entre nous ne parle, même si 2 choristes participent au choeur Slava. Nous avons un guide de prononciation, et aussi la traduction, mais c’est tout simplement le Cantique de Syméon, le Nunc dimittis. Nous l’avons appris bout par bout, notre cheffe de chœur insistant sur les passages délicats. Mais nous avons aussi, pour bien nous le mettre en tête des fichiers MP3, joués au piano : la version à 4 Voix, et un fichier par pupitre, Sopranes, Alti, Ténors et Basses.
Voilà ce que ça donne à 4 voix.
Le mp3 des Sopranes, la voix féminine la plus haute. Si vous chantez la mélodie suivante sans peine, vous serez dans le pupitre des sopranes.
La voix féminine un peu plus grave est l’alto. Écoutez et choisissez.
Pour les hommes, il y a d’un côté les ténors, dont la voix est plus haute.
Et les basses, qui peuvent pour descendre dans les profondeurs, mais la plupart sont plutôt des barytons, avec des voix de hauteur moyenne qui ne peuvent monter comme les ténors, ni descendre comme les vraies basses.
A capella
Venez essayer avec nous, vous y trouverez sûrement du plaisir… et un accueil chaleureux. En attendant le bonheur de chanter …. au prochain concert.
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